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28 décembre 2006

Le hérisson...

                        Un si joli titre, L'élégance du hérisson,l__l_gance_du_h_rissonet un bon quatrième de couverture m’ont donné envie de tourner les pages de ce second roman de Muriel Barbéry.
    Deux personnages féminins se partagent la narration. Elles habitent dans le même immeuble très luxueux. L’une s’appelle Renée, a 57 ans, est concierge et fait tout ce qui est possible pour cacher son intelligence et sa soif de culture. L’autre se prénomme Paloma, a 12, ne supporte pas sa famille, est très intelligente et veut se suicider à son treizième anniversaire. Le décor est planté et le lecteur suit le parcours de ces deux héroïnes qui vont croiser tour à tour les résidents de l’immeuble.
    Il y a beaucoup d’éléments que j’aime dans ce roman. Les personnages sont savoureux (j’ai un faible très marqué pour Renée) y compris les secondaires. L’humour est mordant et toujours bien placé. Et la narration à plusieurs voix me plaît beaucoup (comme dans le roman de Nicole krauss).
    Mais  d’autres rendent ce roman parfois lourd comme toutes les réflexions philosophiques qui, pourtant intéressantes, sont appesanties par des mots complexes qui nécessitent le recours au dictionnaire bien souvent (pour ma part en tout cas, même s’il est possible de comprendre l’ensemble sans). Et puis, à vouloir combattre certains clichés, comme la concierge ignare qui n’aime que les séries à l’eau de rose de la télé ou la petite fille riche égoïste et sans cervelle, d’autres ont la vie dure comme ces femmes riches forcément rigides, en analyse, odieuse ou hors de la réalité.
    Malgré ces points négatifs, j’ai passé un agréable moment à lire ce roman qui a le mérite de poser certaines bonnes questions et d’envoyer balader de nombreux préjugés.
    Bonne lecture !

PS : merci mère Noël!!

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Commentaires
N
Le problème, c'est que les mots qui font plus de cinq syllabes apparaissent à presque toutes les lignes. Où est le plaisir à lire un roman d'une écrivain qui sans cesse veut en montrer plein la vue au lecteur... qui finit par en avoir un peu assez de ce style ampoulé. Pourquoi un tel succès?
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