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3 mars 2008

Le retour des oiseaux...

WILLIAM BAYER, PÈLERIN, Rivages/noir, 388 pages, 2007 pour la retraduction française, 1981 pour la version originale. Traduit par Gérard de Chergé. Genre : la peur de l'oiseau est toujours là...

     p_lerinJ'avais repéré ce livre en écoutant ma libraire préférée le conseiller à de nombreux clients.  Jamais mon oreille dans la poche dans ces cas-là, j'ai profité du swap noir c'est noir pour le glisser dans ma liste de mes envies de découverte. Et Anjelica me l'a gentiment envoyé.
    Pam Barrett est journaliste sportive dans une chaîne de télé locale à New-York. Elle vient juste d'apprendre que sa place est menacée quand elle assiste à une scène horrible. Une jeune femme sur une patinoire extérieure se fait attaquer par un gigantesque oiseau, sans raison aucune. Elle meurt, égorgée par l'oiseau. Flairant le scoop et mue par un réflexe, elle se précipite vers des touristes japonais qui ont filmé toute la scène. Elle tient l'histoire de sa vie et son ascension commence. sauf qu'elle va commencer à recevoir d'étranges missives signées Pèlerin. Du nom de l'oiseau, identifié par un ornithologue, un faucon pèlerin femelle avec une taille anormalement grande. Qui commande l'oiseau ? Pourquoi ? Jusqu'où iront les journalistes de la chaîne pour faire monter le buzz ? Pourquoi l'auteur de ces attaques s'adressent à Pam Barrett ? Autant de questions auxquelles les différents personnages de l'histoire (outre ceux déjà cités, on peut rajouter un duo de flics, un fauconnier, le directeur de la chaîne...) devront répondre.
    J'ai dévoré ce livre. J'ai tout de suite été happée par l'histoire et la tension qui monte crescendo. On pense aux "Oiseaux" d'Hitchcock mais William Bayer balaie la filiation d'un revers de la main. Non pas parce que le parallèle le gêne (Hitchcock quand même) mais parce que son point de départ est différent. Son polar à lui est plutôt dans la critique du dressage intempestif des animaux et des dérives auxquelles on peut assister. La folie des hommes (de certains en tous cas) est pointée du doigt évidemment sans jamais oublier l'intrigue et l'évolution de l'enquête. Je me suis attachée à Pam Barrett qui se débat entre ses envies de reconnaissance et son éthique journalistique (ainsi que ses ennuis personnels) et à ce flic désagréable Janek, cassé par son métier, qui veut protéger la ville et surtout Pam. Un seul bémol à ce polar que j'ai beaucoup aimé : la fin, non pas parce qu'elle est mauvaise mais parce que ce qu'elle implique me fait peur (entre le "non, c'est pas possible" et le "oui, mais si c'était possible de faire ça"). Cette dernière phrase est sibylline, je sais mais je ne peux en dévoiler plus pour ceux qui voudrait lire ce polar que je recommande malgré tout car William Bayer écrit (merci au traducteur) très bien et on a du mal à faire des pauses entre les chapitres car on veut connaître la suite très vite. A lire!!

Merci encore à Anjelica pour me l'avoir envoyé (un vrai sans faute sur ce colis)

Lu pour mon challenge de printemps

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Commentaires
G
@ Anjelica : merci encore à toi et vraiment il est à lire
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A
Je le note et je suis ravie de t'avoir fait plaisir :)
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G
@ Emeraude : et il est vraiment bien, tu verras!!
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E
alors ça, ça fait bien envie !!!
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