L'entreprise est un monde cruel...
JOSEPH FINDER, COMPANY MAN, Le livre de poche, 692 pages, 2008. Traduit par Renaud Morin et Madeleine Nasalik. Genre : Déboires d'un P.D.G.
Voici le dernier roman de la sélection du mois d'avril du prix polar du livre de poche. Un polar qui fait presque 700 pages ne me fait pas peur, à condition qu'il y est un minimum de suspens. Autant dire que je me suis un peu ennuyée.
Nick Conover était le respectable P.D.G de la grande entreprise du coin. Celle qui embauche tout le monde et fait vivre toute une région, tout en étant reconnue sur le marché. La boîte se fait racheter et voilà Nick transformé par les journaux en "Nick à la hache" après avoir dû licencier près de 5000 employés. Nick est devenu un paria et reçoit des menaces régulièrement chez lui. Devenant petit à petit parano, bien aidé par son chef de la sécurité, il tue l'homme qui le harcèle depuis des mois. Nick doit manoeuvrer la police, sa famille et l'entreprise pour que sa vie ne coule pas entièrement.
Annoncé comme un thriller, ce polar ne m'a pas fait frémir avant la 685ème page à peu près. En fait, ça ressemble plus à un roman qu'à une histoire censé vous tenir en haleine et vous faire avoir des sueurs froides. J'ai mis plus d'une semaine à le lire (ce qui n'est pas bon signe). La lecture est facile et agréable mais ce n'est pas ce que c'est censé être. Un polar que je vais sûrement oublier très vite, d'autant que de nombreux personnages m'ont agacée. Nick, qui tue quand même un homme dans l'histoire, sans sort un peu trop bien à mon goût et a tendance à oublier ce que son acte a d'odieux, l'inspectrice est un peu trop grenouille de bénitier et Cassie dévoile un peu trop vite son jeu. Rien d'inoubliable donc même si la lecture n'a pas été particulièrement pénible.
Bon thriller (mais choisissez-en un vrai)!