Ah Indridason...
ARNALDUR INDRIDASON, LA VOIX, Points, 401 pages, 2008. Genre : un brillant polar (j'assume mon inconditionnalité à Arnaldur). Traduit par Eric Boury (merci!!).
J'ai attendu un an que ce roman sorte en poche pour le lire. Je me demande encore comment j'ai réussi à attendre si longtemps et, surtout, si j'arriverai à attendre encore un an pour lire le dernier Indridason qui vient de sortir, L'homme du lac.
Un homme qui fait le père Noël dans un grand hôtel de la capitale islandaise (et portier le reste de l'année) est retrouvé mort dans le cagibi qui lui servait de chambre depuis vingt ans. Erlendur et son équipe, Elinborg et Sigurdur Oli, sont appelés sur les lieux pour résoudre l'affaire. Mais en pleine période de Noël, avec un directeur qui s'inquiète de la réputation de son établissement et l'indifférence générale des autres employés qui disent ne pas connaître ce portier, cela va être bien difficile. Surtout qu'Erlendur se débat toujours avec ses problèmes personnels (la mort de son frère et sa fille, ancienne toxicomane qui se bat pour ne pas replonger).
Arnaldur Indridason a encore bien réussi son coup. Je n'ai pas réussi à lâcher ce polar (comme les deux autres d'ailleurs). Indridason sait parfaitement alterner les temps de l'enquête, les temps sur les personnages qui font qu'on s'attache, qu'on ne peut pas ne pas tourner la page pour en savoir plus. Je suis définitivement conquise par cet auteur islandais et je ne manquerai pas de lire tout ce qu'il écrira. Car voilà, Erlendur, Elinborg et Sigurdur Oli me manquent déjà. Ça se soigne docteur ???
Lu pour mon challenge de printemps